La nageuse internationale algérienne, Amal Mlih, a battu le record algérien du 50 m nage libre, hier samedi, et s’est approchée plus d’arracher le visa aux JO de Tokyo, lors du rassemblement de la ville française de Saint-Etienne (1er -2 mai) au sein du Grand Bassin. (50m).
Mlih a remporté la 1ère place de la course de qualification en réalisant un chrono de 25 S 54 C, un résultat qui lui a permis de battre le record algérien du 50m nage libre de centièmes, qu'elle avait en sa possession depuis longtemps, et qu’elle déjà amélioré la dernière fois au mois de mars dernier dans le cadre du Meeting International Open de Marseille avec 25 S 74C.
Grace à ce résultat, la sociètaire du club de natation de St. Priest (France) s'est qualifié pour la finale "A" du 50m nage libre, qui devait avoir lieu lors de la séance du soir d'hier.
Melih (27 ans) , s’est approchée de près de trois centièmes pour atteindre son objectif d'arracher le minimum "B" de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo, estimé à 25 S 51 C.
Mlih a également amélioré le minima B de qualification pour le Championnat du Monde en Petit Bassin (25 m), prévu décembre 2021 à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), et le Championnat du Monde dans en Grand Bassin (50 m) prévu mai 2022 à Fukuoka (Japon), qu’elle a arraché au mois de février dernier, lors du Meeting international de Nice.
Depuis le début de l'année courante, elle a réussi à réaliser de bons chronos, à commencer par celui enregistré au mois d’avril dernier en nage libre au 100 m lors des compétitions du rassemblant de Lyon (France) en Grand Bassin avec un temps de 56 S 91 C , pulvirisant l'ancien record qu'elle avait en sa possession depuis les Jeux africains de 2019 au Maroc, et devenir ainsi la 1ère nageur algérien à descendre sous le seuil des 57 secondes dans les épreuves de 100 m nage libre.
A noter que l'Algérie compte trois nageurs qui ont réalisé les minimas de participation aux Olympiades jusqu'à présent, et il s’agit d'Oussama Sahnoun (minimum A en 50 et 100 m nage libre), et Jaouad Sioud (minimum «B» en 200 m 4 nageurs 100 et 200 m papillon) et Abdallah Arjoune (minimum "B" en 100 et 200 m dos).
